SOCIÉTÉ

L’ex, le respect, le couple…

LES EX

« J’ai choisi l’amoureux, j’ai choisi son fils, mais avoir à gérer les choix de vie de l’ex et écoper pour le manque d’organisation d’une femme que je n’ai pas choisie… On n’est jamais prêt pour ça. »

 – Julie

« Parfois, je vais reconduire les fils de ma blonde avec leur mère chez leur père. On jase dans le stationnement de sa maison. Les gars savent que leur père et moi on n’est pas en chicane. J’ai vu dans les yeux des gars que ç’a été important pour eux quand ils ont compris ça. »

 – Daniel

« Plus il va y avoir de gens qui vont aimer mes enfants, plus ils auront de ressources. La conjointe de mon ex, je ne la vois pas comme une compétitrice, mais comme une personne qui peut leur apprendre des choses que, moi, je n’ai pas… »

 – Cindy

« La pire chose que je vois, ce sont des parents qui dénigrent l’autre parent. Cela place l’enfant dans une situation inconfortable puisqu’on est en train de lui dire que son autre parent est inadéquat, alors que lui continue d’aimer les deux parents malgré la séparation. »

 – Cindy

LE RESPECT

« La conjointe du père – par exemple – n’a pas choisi les enfants et les enfants n’ont pas choisi la conjointe du père. On n’est pas dans l’amour, mais plutôt dans l’installation d’un climat de respect. »

 – Marie-Ève Brabant, psychologue

« Quand on amène un nouveau conjoint, il y a un choc pour l’enfant : c’est une personne qu’il ne connaît pas, avec laquelle il n’a pas créé de lien et là, cette personne arrive dans sa vie, dans son milieu. L’enfant doit s’adapter, mais on ne lui donne pas toujours beaucoup de temps pour s’adapter. »

 – Marie-Ève Brabant, psychologue

LE COUPLE

« Ça ne serait pas grave si on n’avait pas ce temps-là, sans aucun enfant, mais tant mieux si on l’a ! »

 – Anne

« Je pense qu’il est important d’avoir du temps en couple pour jeter les bases d’une relation durable. Quand on est seuls tous les deux, on en profite. On fait du sport ensemble, entre autres. Et on prépare aussi la semaine à venir avec les enfants ! »

 – Jérôme

« Le danger c’est que, lorsque l’enfant arrive à l’adolescence, il va souvent vouloir vivre seulement chez l’un ou l’autre de ses parents. Et des parents, habitués d’avoir du temps seul, ne souhaitent pas être avec l’enfant à temps plein. Pour l’enfant, c’est vécu comme un rejet. »

 – Marie-Ève Brabant

Textes Alexandre Vigeault, La Presse

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